dimanche 18 décembre 2016

Petite histoire de la propagande de guerre, les armes de destruction massive de Saddam Hussein

Petite histoire de la propagande de guerre, les armes de destruction massive de Saddam Hussein

pluie de missiles Tomahawks sur Bagdad Aout 2003

Powell à la tribune de l'ONU et Pujadas déjà à la maneuvre

Comme vous le savez si vous étiez présent dans notre galaxie ces 20 dernières années, tout est faux dans les "preuves" que Powell brandit à l'ONU, il se plaindra d'avoir été trompé par la CIA.
Le plus surprenant dans cette affaire qui a coûte quand même 1 million de morts et l'anéantissement d'un pays, c'est que personne n'a jamais été poursuivi, aucun de nos vertueux dirigeants n'a pensé à saisir la moindre cour pénale internationale.
Rappelons que sur la base de ces preuves fabriquées , l'ensemble des pays occidentaux ont soumis l'Irak à un embargo impitoyable responsable, selon l'ONU, de la mort d'1 million de civils irakiens.
Pendant que des experts de l'ONU cherchaient dans le désert irakien des armes qu'ils n'ont jamais trouvées parce qu'elles n'existaient pas, ce sont 600 000 enfants irakiens  qui sont morts par manque de soins, de nourriture et d'eau potable..



«Que Saddam parte, de gré ou de force ! Les Irakiens, Kurdes, chiites mais aussi bien sunnites respireront plus librement et les peuples de la région en seront soulagés » clamaient dans les pages du Monde, les philosophes Philippe Glucksmann et Pascal Bruckner ainsi que le réalisateur Romain Goupil


Les 2 guerres du Golfe
Historique et bilan

Phases militaires

5 août 1990 - 24 février 1991 : Les Etats-Unis et leurs alliés rassemblent sur la péninsule arabique plus de 700 000 soldats de 26 pays, 4 000 chars et 1 500 avions.
14 août 1990-28 février 1991 : Le blocus maritime de l’Irak et du Koweït est assuré par 65 bâtiments alliés, dont 8 porte-avions.
17 janvier-23 février 1991 : Offensive aérienne alliée. Bombardements massifs sur le potentiel militaire et économique de l’Irak et sur ses troupes au Koweït
24-28 février 1991 : Offensive terrestre alliée.

Bilan

Au total, depuis le 5 août 1990, les pertes alliées s’élèvent à 466 morts, celles de l’Irak entre 170 000 et 250 000 civils et militaires.
L’essentiel des infrastructures irakiennes ont été détruites et en 1999 l’Irak n’a toujours pas retrouvé ses capacités de production pétrolière d’avant guerre.
Les Etats-Unis sont les grands gagnants de cette guerre, resserrant leur contrôle sur le pétrole et sur les régimes arabes de la région.

La guerre en Irak n’a pas commencé en 2003, mais en 1991 avec la première guerre du Golfe, qui a été suivie par le régime de sanctions des Nations unies.
Une première étude du PSR, dirigée par Beth Daponte, alors démographe au Bureau du recensement du gouvernement américain, est arrivée au constat que le nombre de morts causées en Irak par l’impact direct et indirect de la première guerre du Golfe s’élève à environ 200 000 Irakiens, principalement des civils. Son étude gouvernementale interne a été supprimée.
Après le retrait des forces dirigées par les Etats-Unis, la guerre en Irak s’est prolongée sous une forme économique, à travers le régime de sanctions des Nations unies imposé par les Etats-Unis et le Royaume-Uni, sous le prétexte de refuser de fournir à Saddam Hussein les matériaux nécessaires pour fabriquer des armes de destruction massive. Selon cette logique, les articles interdits à l’Irak comprenaient un grand nombre d’articles du quotidien indispensables.
Selon les chiffres incontestés de l’ONU, 1,7 million de civils irakiens, dont la moitié était des enfants, sont morts à cause du régime de sanctions brutal imposé par l’Occident.
Ces morts de masse semblaient délibérées. Parmi les articles interdits par les sanctions de l’ONU figuraient des produits chimiques et des équipements essentiels pour le système de traitement des eaux irakien. Un document secret de la Defence Intelligence Agency (DIA) américaine, découvert par le professeur Thomas Nagy de la School of Business de l’université George Washington, a constitué selon ce dernier « une première ébauche d’un génocide commis contre les Irakiens ».
Dans son article pour l’Association of Genocide Scholars de l’université du Manitoba, le Pr Nagi a expliqué que le document de la DIA révélait « dans les moindres détails une méthode pleinement fonctionnelle visant à “dégrader complètement le système de traitement de l’eau” de toute une nation » sur dix ans. La politique de sanctions créerait « les conditions propices à une large propagation de maladies, y compris d’épidémies à très grande échelle », permettant ainsi de « liquider une partie importante de la population irakienne ».
Cela signifie qu’en Irak uniquement, la guerre menée par les Etats-Unis entre 1991 et 2003 a tué 1,9 million d’Irakiens, auxquels s’ajoutent environ un million de victimes entre 2003 et aujourd’hui, pour un total de presque 3 millions de victimes irakiennes en l’espace de deux décennies.
source: les crises

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