dimanche 27 janvier 2013

» École publique : obligation et gratuité remises en question


École publique : obligation et gratuité remises en question




La réforme Peillon dite « des rythmes scolaires » est officialisée par décret depuis samedi et dévoile son contenu au fil des commentaires politiques. Alors que l’école publique est gratuite et obligatoire, le ministre de l’Education nationale déclare que les activités périscolaires prolongeant la journée de classe qui, elle, sera écourtée de 45 minutes en moyenne, seront facultatives et pourront être payantes.
Selon André Laignel, PS, vice-président de l’Association des Maires de France (AMF), la gratuité de ces activités « dépendra des collectivités locales » et ne seront obligatoires ni pour les collectivités, ni pour les enfants, les parents pouvant venir les chercher avant.
Au contraire Philippe Laurent (UDI), président de la commission finances et fiscalité locales de l’AMF assure que « ce sera payant partout ».
Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU, craint qu’il y ait « des enfants avec la clé autour du cou qui rentreront chez eux une fois que l’école aura terminé plus tôt, avec des inégalités qui se confirment« . Il se dit pourtant toujours favorable à la réforme .
Après la grève massive des enseignants du 22 janvierla réunion du 24 janvier à Paris où les parents, enseignants, animateurs de la Ville se sont montrés très virulents contre cette réforme, le groupe PCF-PG au Conseil de Paris, a appelé, le 25, à « choisir la voie de l’apaisement ».
Il demande « le report » de la réforme à septembre 2014 et  » un grand débat sur l’avenir de l’école dans la capitale ».
Le POI, attaché à l’école de la République, laïque, identique dans tout le pays, se bat pour son retrait  

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