samedi 27 octobre 2012

Quel est l’objectif de la journée de la Confédération européenne des syndicats (CES) du 14 novembre 2012 ?



Quel est l’objectif de la journée de la Confédération européenne des syndicats (CES) du 14 novembre 2012 ?

La Confédération européenne des syndicats (CES) vient d’appeler à une journée d’action le 14 novembre. Cette date n’est pas choisie par hasard. Ce jour-là, l’Union générale des travailleurs (UGT) et les Commissions ouvrières (CCOO) d’Espagne appellent à une grève générale, de même que la Confédération générale des travailleurs portugais (CGTP) et de nombreux syndicats de l’Union générale des travailleurs (UGT) au Portugal. Mais, loin d’en constituer une sorte de prolongement européen, la journée de la CES poursuit un tout autre objectif. D’abord, l’appel ne fait aucune allusion à l’Espagne et au Portugal. Et pour cause, puisqu’on lit dans la déclaration de la CES : « Tout en soutenant l’objectif d’assainissement des budgets, le comité exécutif considère qu’on ne pourra mettre fin à la récession que par un assouplissement des contraintes budgétaires et la suppression des déséquilibres. »
Une journée d’action pour « soutenir l’assainissement des budgets », c’est-à-dire l’objectif de la troïka (composé de l’Union européenne, du FMI et de la Banque centrale européenne) qui commande tous les plans d’austérité en Europe ?
En fait, la déclaration de la CES d’appel au 14 novembre a pour objectif « un contrat social pour l’Europe ». De quoi s’agit-il ?
Dans une résolution du mois de juin dernier, la CES avait défini ce qu’était son nouveau mot d’ordre d’un « contrat social pour l’Europe », en partant du constat suivant : « Nous observons (…) un désenchantement grandissant pour le projet européen. (…) Cette tendance pourrait mener à un rejet du projet européen que la CES a toujours soutenu. »
Or qu’est-ce que ce projet européen que la CES a toujours soutenu ?
C’est l’ensemble des traités européens, au nom desquels la troïka prétend dicter à tous les peuples d’Europe des plans d’austérité.
Aujourd’hui, l’exaspération et la colère montent dans tous les pays européens contre ces politiques.
Loin de chercher à y répondre en exigeant le retrait des plans d’austérité, l’appel de la CES au 14 novembre cherche à canaliser ce mécontentement pour le ramener dans ce cadre du soutien au projet européen.
Aucun militant syndical attaché à l’indépendance de ses organisations ne peut s’y retrouver.
Daniel Shapira

AFRIQUE DU SUD - AZANIE : Lettre ouverte à Jacob Zuma, président de la République sud-africaine


AFRIQUE DU SUD - AZANIE : Lettre ouverte à Jacob Zuma, président de la République sud-africaine

Monsieur le Président,
Depuis la mi-septembre, des menaces sont proférées en Afrique du Sud, contre des personnalités politiques reconnues de votre pays. En particulier contre Julius Malema, ancien président de la Ligue de la jeunesse de l’ANC (ANCYL), contre l’évêque anglican Johannes Seoka, qui fut de tous les combats contre le régime de l’apartheid et de l’action pour organiser les travailleurs dans des syndicats, et contre Tiyani Lybon Mabasa, président du Socialist Party of Azania et l’un de ceux qui avaient rejoint Steve Biko après la fondation du Mouvement de la conscience noire.


Un texte notamment, circule sur le forum de discussion de la Communist university, intitulé « Seoka, Malema et le marché du meurtre de Marikana », désignant nommément les trois personnalités citées précédemment comme faisant partie de ceux qui utiliseraient les cadavres des mineurs comme un « fonds de commerce », et seraient des « gangsters dont le visage n’est pas connu à l’extérieur ».
Chacun le comprend : un tel appel équivaut à un appel au meurtre.
Ces personnalités sont connues pour s’être rendues à la mine de Marikana pendant la grève. Ces personnalités sont connues pour avoir condamné le massacre de trente quatre grévistes par la police le 16 août 2012, et pour s’être prononcées en faveur des revendications des grévistes et de leur syndicat, au cours de la grève et des négociations.
Quel que soit le point de vue que l’on puisse avoir sur ces personnalités et sur leurs opinions respectives, nous déclarons que ces méthodes de terreur discréditeraient tout Etat, prétendant respecter les libertés démocratiques, qui les tolèrerait.
Nous, militants du mouvement ouvrier et démocratique international, quel que soit répétons-le le point de vue que chacun peut avoir sur ces personnalités, sur leurs opinions et sur les événements en cours, déclarons que le gouvernement dont vous êtes le président doit prendre ses responsabilités et assurer leur intégrité.
C’est pourquoi nous faisons solennellement appel à vous :
Faites cesser immédiatement les menaces contre Julius Malema,
Mgr Johannes Seoka et Tiyani Lybon Mabasa !
Nous en appelons au mouvement ouvrier et démocratique international, pour porter cette exigence auprès des ambassades de la République sud-africaine dans chaque pays.
 Le 12 octobre 2012.

Afghanistan : Nasir Loyand, responsable des relations internationales, Left Radical of Afghanistan. Algérie :  Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, coordinatrice de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples ; Lemtai Zitouni, secrétaire général de l’Organisation africaine des syndicats des mines, énergie, chimie et assimilés OASMECA ; Mohamed Bekai, secrétaire général de la fédération nationale des travailleurs des mines et assimilés FNTMA-UGTA ; Rahima Benbessa, députée et syndicaliste, membre de la fédération nationale des travailleurs des travaux publics (UGTA) ; Nadia Chouitem, députée et syndicaliste, membre de la Commission exécutive nationale (CEN-UGTA).
Allemagne : Rainer Döring, Membre de la direction du syndicat Ver.di pour le Land de Berlin ; Gotthard Krupp, Membre de la Commission ouvrière du SPD de Berlin, syndicaliste Ver.di Berlin ; Harald Korsawe, délégué syndical, ver.di ; Christian Hüben, ver.di, médecin ; Christophe Hassenforder, président du conseil d’entreprise, IGM ; Paul Paternoga, IGM, ancien président du conseil d’entreprise ; Matthias Cornely, président de conseil d’entreprise, IGM ; Dirk Weiß, président de conseil d’entreprise, IGBCE ; Uli Kissels, SPD, membre d’Ortsvereinsvorstand ; Kerstin Bunz, ver.di, déléguée syndicale ; Eva Gürster, ver.di, membre d’exécutif régional du secteur de la santé en NRW ; Henning Frey, GEW, SPD.
Argentine : Pablo Micheli, secrétaire général de la Central de Trabajadores de la Argentina (CTA).
Belgique : Antoine Ruggieri, retraité FGTB de la sidérurgie ; Jean-Maurice DEHOUSSE, ancien ministre ; Philippe Massenaux, syndicaliste FGTB.
Bénin : Innocent Assogba, syndicaliste.
Brésil : Iole Ilíada, secrétaire aux relations internationales du Parti des travailleurs (PT) ; Milton Barbosa, dirigeant du Mouvement noir unifié (MNU) ; Adriano Diogo, député d’état du PT, président de la Commission des droits de l’homme de l’Assemblée législative de Sao Paulo ; Julio Turra, membre de la direction exécutive de la CUT.
Burkina Faso : Richard Tiendrebeogo, premier secrétaire général-adjoint de la CGT-B.
Burundi : Chantal Nahishubije, Présidente du Syndicat Libre des Enseignants du Burundi, SLEB ; Paul Nkunzimana, président du Parti des travailleurs et de la démocratie ; Tharcisse Gahungu, président de la Confédération des syndicats du Burundi COSYBU.
Canada : Mark Connery, militant pour la justice sociale, Toronto ; Peter Reid, représentant CEP Local Union 525G, Vancouver ; Mitayo Potosi, Toronto.
Côte d’Ivoire : Pr Mamadou Ouattara, maître de conférences, Secrétaire général de la Coordination Nationale des Enseignants du Supérieur et des Chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC).
Danemark : Anton Schou, enseignant, Aalborg.
Espagne : Jordi Salvador Duch, secrétaire UGT Tarragona ; Luis Gonzalez, membre du Comité confédéral national des Commissions ouvrières (CCOO) ; UPTA-UGT du Pays Basque.
Etats-Unis : Nancy Wohlforth, Vice Présidente de la California Federation of Labor (à titre individuel), membre de la coordination de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples ; Alan Benjamin, membre du San Francisco Labor Council, Californie, membre de la coordination de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples ; Cynthia McKinney, ancien membre du Congrès, Dignity, Géorgie ; Ashaki Binta, syndicaliste United Electrical Workers (UE), Membre de Black Workers for Justice, Caroline du Nord ; Roy Walker, co-fondateur de Pan-African Perspective, Chicago ; Chris Silvera, trésorier Teamsters Local 808, New York ; Donna Dewitt, présidente de l’AFL-CIO de Caroline du sud (à titre individuel) ; David Josue, Dignity, Géorgie ; Glen Ford, Black Agenda Report, New Jersey ; Colia Clark, Co-Coordinatrice Haiti-Guadeloupe Campaign USA, NY ; Nellie Hester, Black Agenda Report, Harlem, New York  ; Gene Bruskin, US Labor Against the War, Washington, D.C. ; Jack Heyman, président du Transport Workers Solidarity Committee, Californie ; John Kirkland, Carpenters Local 1462 (à titre personnel), Pennsylvania ; John W. Braxton, Co-Président, American Federation of Teachers Local 2026 (à titre individuel), Pennsylvanie ; Andrew Wagner, Pittsburgh ; Conny Ford, trésorier OPEIU Local 3, Californie ; Valerie  Van Isler, New York ; William Johnson, New York ; Pameal Timmins, New York ; Nauman Siddiqi, Free Mumia Abu-Jamal Coalition, New York ; Marc L Rich, United Teachers Los Angeles, Human Rights Committee, Californie ; Arlene Eisen, San Francisco ; Al Rojas, Front des Mexicains de l’extérieur, Californie ; Judith Ackerman, New York ; Dennis Gallie, syndicaliste ; Paul Duncan, Illinois ; Daniella Liebling, New York ; Sheik Abd al-Rahman al-Nelson, Missouri ; Carole Seligman, co-éditrice de Socialist Viewpoint, Californie ; Bill Leumer, ancien président, International Association of Machinists Local 565, Californie ; Susan J. Anthony, San Francisco ; Dr Suzanne Ross, porte-parole internationale de International concerned Family and Friends of Mumia Abu Jamal, New York ; Sarah Klepner, New Jersey ; CT Weber, président Peace and Freedom Party, Californie ; Jerry Gordon, secrétaire de Emergency Labor Network (à titre individuel.) Ohio; Traven Leyshon, trésorier AFL-CIO du Vermont ; Georgia P. Williams, Fresno ; Larry Duncan, Producteur de Labor Beat, Chicago ; Dan Kaplan, secrétaire exécutif AFT Local 1493, Californie ; Donald L. Hassig, New York ; Larry Pinkney, membre du comité de rédaction et éditorialiste The Black Commentator et éditeur associé de Intrepid Report ; Ruth Ruttenberg, National Labor College, Vermont ; Lenni Brenner, auteur, Connecticut ; Ralph Schoenman, Producteur, Taking Aim, Californie ; Mya Shone, Productrice, Taking Aim, Californie ; Joseph Blanc, Philadelphie ; Dr. Laurence H. Shoup, Oakland ; Eduardo Rosario, co-coordinateur du comité de suivi de la Conférence mondiale ouverte, New York ; Bruce Wolf, syndicaliste, Takoma Park ; Tiahmo Rauf, coordinateur du Midwest, National Action Network ; Mary Adams, RN, MPH / Rochester City School District, School Board Commissioner, New York.
France  : Daniel Gluckstein, secrétaire national du Parti ouvrier indépendant, coordinateur de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples ; Marc Blondel, syndicaliste ; Patrick Hébert, syndicaliste ; Pascal Samouth, syndicaliste ; Gérard Schivardi, maire de Mailhac, secrétaire national du POI ; Jean Markun, syndicaliste mineur ; Jean-Jacques Karman, membre du conseil national du PCF, conseiller général de Seine Saint-Denis ; Daniel Jeanin, maire de Montenois ; Arsène Schmitt, responsable syndical des travailleurs frontaliers de Moselle ; Geneviève Marchal, responsable syndical des veuves et femmes des mineurs de fer de Lorraine ; Jean-Jacques Marie, historien, président du Comité international contre la répression ; Jean-Claude Monsel, responsable syndical des mines de fer ; Giuseppe Durelli, syndicaliste DCNS Toulon ; Clément Jehan, syndicaliste travailleurs de l’Etat ; Franck Servel, syndicaliste arsenal de Toulon ; Céline Lenormand, syndicaliste enseignement ; Paul Barbier, syndicaliste enseignant ; Gérard Chauvat, militant du PCF ; Victoria Melgar-Gady, militante pour les Droits de l’homme ; Sandrine Fourcher-Michelin, syndicaliste ; Alain Laurent, syndicaliste ; Roland Mirguet, syndicaliste ; Franck Stempfler, syndicaliste ; Christian Cadier, syndicaliste ; José Nicol, syndicaliste postier ; Didier Fouché, maire de Soulitré ; Dominique Gros, juriste ; Elsa Forey, professeur de droit public ; Philippe Icard, maître de conférences en droit public ; Bernard Noël, écrivain, président honoraire de la biennale internationale de poésie ; Saïd Nourine, enseignant, traducteur ; Michel Auguste, comédien.
Grande-Bretagne : Professeur Bill Bowring, avocat, Directeur du département des droits de l’homme de la faculté de droit de Birkbeck college, Londres ; Elaine Smith, députée Labour Party au Parlement écossais ; Jane Doolan, secrétaire de la section du syndicat des services publics Unison d’Islington, Londres ; Mike Calvert, secrétaire adjoint de la section du syndicat des services publics Unison d’Islington, Londres ; Nick Phillips Chair Southwark TUC (à titre personnel).
Guadeloupe : Elie Domota, secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de la Guadeloupe-UGTG.
Haïti : Fignolé St-Cyr, secrétaire général de la Centrale autonome des travailleurs haïtiens (CATH) ; Josué Mérilien, secrétaire général de la Confédération des Travailleurs(euses) des Secteurs Public et Privé.
Hongrie : Tamàs Krausz, professeur d’université ELTE.
Inde : Nambiath Vasudevan, Trade union solidarity committee, Mumbai.
Italie : Lorenzo Varaldo, membre direction UIL-école Turin ; Luigi Brandellero, ouvrier, « comité pour la construction d’un parti des travailleurs indépendant »; Alessandra Cigna, enseignant, RSU CGIL-Scuola, Turin ; Ugo Croce, rédaction mensuelle « Tribuna Libera » ; Coppelia Gaete, syndicaliste Fonction publique, CGIL-Turin ; Dario Granaglia, ouvrier, membre du directoire FILCTEM-CGIL, Turin ; Daniele Grego, enseignant, RSU CISL, Turin ; Monica Grilli, enseignant, RSU CGIL, Turin ; Gianni Guglieri, ouvrier, RSU UIL-Chimici, Turin ; Andrea Monasterolo, RSU FILTCEM-CGIL, Cuneo ; Elisabetta Raineri, enseignante, « comité pour la construction d’un parti des travailleurs indépendant » ; Vanna Ventre, enseignante, comité de rédaction de “Tribuna Libera.
Martinique : Garcin Malsa, maire-conseiller général de la ville de Sainte Anne ; Jacqueline Petitot, syndicaliste enseignante.
Mauritanie : Kane Moktar, secrétaire général USLM ; Sidi o/ Ahmed o/ Boye, secrétaire général-adjoint USLM ; Abdoul Wahab responsable USLM ; Mme Hadiarata Ba, USLM ; Mme Rokaya Mt Ely, USLM ; Hassen o/ Boussata, Délégué Régional USLM Zoueratt ; Ba Oumar, Délégué Régional NDB ; Barry Abdallahi, Responsable Relations extérieures USLM ; MmeTabara Ba, USLM.
Mexique : Agustín Rodríguez Fuentes, secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’Université nationale du Mexique (STUNAM) ; Alberto Pulido Aranda, secrétaire de presse et de propagande du STUNAM ; Ernesto Ortiz Cruz, secrétaire du travail et des conflits académiques ; Juan Carlos Trejo, représentant, Cables Souterrains, Section ateliers, Syndicat Mexicain des Electriciens (SME) ; Edgar Hernández Trujano, représentant suppléant, SME ; Raúl Luna Rivero, secrétaire presse et propagande du comité exécutif du Syndicat de l’Union des travailleurs de l’IEMS ; Héctor Saldaña, secrétaire général de délégation, Section 22 SNTE-CNTE, Oaxaca ; Ignacio Gastélum, secrétaire à la formation politique, délégation des retraités, section 2, SNTE ; Roberto Alcaraz López, secrétaire à l’Orientation Idéologique, Délégation IPN-ESE-SNTE-Section 10 ; Alejandro Hernández Núñez, étudiant en économie, Instituto Politécnico Nacional (IPN) ; Wendoline Zamora Quiroz, étudiante ESE-IPN ; Alberto Screiber Pastrana, professeur ESE-IPN ; Juan Cano Torres, travailleur à l’IPN ; Joel Guerra Castañeda, professeur ESE-IPN ; Pedro Antonio Alávez, professeur ESE-IPN ; Víctor Fuentes Ruiz, professeur ESE IPN ; Francisco J. Mendoza Altamirano, professeur ESE-IPN ; Ana Vázquez Nicolás, professeur ESE-IPN ; Álvaro Mendoza Rodríguez, professeur ESE-IPN ; Mario Contreras Aguilar, professeur ESE-IPN ; Humberto Martínez Brizuela y Luis Vázquez Villalobos, membres de la commission exécutive nationale de l’Organisation politique du peuple et des travailleurs (OPT).
Pakistan : Osama Tariq, Secrétaire général adjoint, Pakistan Workers Confederation ; Rubina Jamil, secrétaire générale, All Pakistan Trade Union Federation (APTUF) ; Fazal-e-Waheed, secrétaire general Railway Workers Union ; Fareed Awan, secrétaire général APTUF-Sind ; Rao Nasim, secrétaire general, Railway Workers Union (Openline) ; Muhammad Ashfaq, secrétaire general APTUF-NWFP ; Muhammad Ilyas, secrétaire adjoint, Workers Union Nisar art Press ; Nasir Gulzar, président, All Pakistan Trade Union Federation ; Yasir Gulzar, secrétaire à l’information APTUF ; Haroon Younas, président, Progressive Youth Organization ; Atia Nasir, secrétaire adjoint, Progressive Youth Organization ; Sajida Karamat, member de la Progressive Youth Organization.
Palestine : Salah Salah, membre du Conseil National Palestinien (à titre personnel).
Pérou : Erwin Salazar Vasquez, secrétaire de défense, CGTP Lambayeque ; Demetrio Ruiz Riios, secrétaire général, Fédération des travailleurs de l’industrie sucrière du Pérou ; Jorge Pena Moquillazo, secrétaire général, Syndicat unitaire des travailleurs de la banque de la nation ; Leopoldo Ortiz Centty, secrétaire général, Fédération nationale des travailleurs de ENAPU ; Segundo Peralta Garcia, secrétaire général CGTP Lambayeque ; Ricardo Juárez, SG de la Fédération nationale des travailleurs des mines, de la métallurgie et de la sidérurgie du Pérou FNTMMSP ; Bernardo Meléndrez, SG de la Fédération nationale des travailleurs de l’université péruvienne FENTUP ; Wínston Huáman, SG de la Confédération intersectorielle des travailleurs de l’Etat- CITE ; Luis Díaz Castillo, SG du syndicat des enseignants du supérieur du Pérou – SINDESP ; Bethman Quevedo, SG de la Fédération nationale unitaire des travailleurs du secteur de la santé ; Rolando Condori, Secrétaire à l’écologie et à l’environnement de la Fédération nationale des travailleurs de l’eau potable ; les dirigeants de la FENTENAPU – Fédération nationale des travailleurs d’ENAPU (Ports).
Philippines : Randy Miranda, secrétaire général adjoint, Parti des travailleurs.
Portugal : Carmelinda Pereira, dirigeante du Parti ouvrier d’unité socialiste (POUS) ; Aires Rodrigues, ancien député socialiste à l’Assemblée constituante.
Roumanie : Constantin Cretan, syndicaliste mineur, ancien emprisonné pour activité syndicale ; Ilie Miu, Président de la fédération des syndicates de la construction automobile ; Marin Trusca, coprésident de la Ligue des Communistes de Roumanie ; Marian Tudor, président de l’Association pour l’Emancipation des Travailleurs ; Cătălin Viorel Vlad, vice-président du Syndicat « Solidarité Universitaire », de l’Université de Craiova ; Gheorghiţă Zbaganu, professeur universitaire, membre de l’Académie Roumaine.
Russie : Anton Vechkunine, syndicaliste ; Mark Vassilev, historien.
Sénégal : Bayla Sow, syndicaliste.
Slovaquie : Jan Tesar, ancien fondateur (1979) du Comité pour la protection des personnes injustement poursuivies en Tchécoslovaquie.
Suisse : Salima Moyard, député socialiste au grand conseil genevois ; Apolline, membre de la JS, membre d’UNIA ; Jeremy Jaussi, conseiller communal vert ; Ali Korkmaz, syndicaliste industrie ; Vincent Leggero, Syndicaliste transports Genève ; Christian Lopez Quirland, conseiller municipal PS, directeur de l’OSEO Genève ; Silvia Machado, conseillère municipale Ville de Genève ; Arnaud Moreillon, secrétaire général Parti Socialiste Genevois ; Pierre Alain Recordon, syndicaliste, président des délégués Suisses de Nestlé ; Aline Robert, OSEO, syndicaliste services publics ; Celio Rodrigues, syndicaliste Pharma.
Tchad :  Gabriel Bétoloum, Secrétaire Général Adjoint du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET).
Togo : Tetevi Norbert Gbikpi-Benissan, ancien secrétaire général de l’UNSIT ; Pierre Senouvo, SG Fédération des travailleurs de l’enseignement (FETREN/UNSIT) ; Brigitte Aguigah, Présidente Comité des femmes travailleuses, Bureau exécutif UNSIT ; Maguy Kifalang, Présidente Comité des femmes, Bureau exécutif, Union générale des syndicats libres (UGSL/Togo) ; Adjo Koulefionou, militante DH, militante politique Mouvement des travailleurs pour une représentation politique indépendante (MTRP/Togo) ; Jude Aleke, militant politique, MTRP/Togo ; Abdoulaye Idrissou, syndicaliste, Bureau exécutif UNSIT ; Marius Djissenou, militant politique, MTRP/Togo.
Turquie : Korkut Boratav, professeur émérite ; Fikret Başkaya, professeur, directeur de la Fondation du Forum de Turquie et du Moyen-Orient à l’Université Libre ; Şadi Ozansü, président du Parti de la fraternité ouvrière.

Je m’associe à cette lettre ouverte
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jeudi 4 octobre 2012

L'autre visage de la Syrie

On parle beaucoup de la SYRIE;beaucoup d'images de destructions et de malheurs et des menaces de guerre et d'intervention étrangère
Contre tous les barbares qui veulent mettre l'Orient à feu et à sang,il est peut être bon de rappeler que ce pays est un foyer de civilisation,que la ville d'Alep ant d'être une cible pour les barbares qui assiègent la SYRIE  était connu  dans tout le monde arabe comme le berceau de l'une de ses plus grandes traditions musicales
Connu de tout le public syrien et arabe, repris souvent en chœur par l'auditoire, son répertoire se compose de pièces savantes et de morceaux très populaires, liés les uns aux autres dans l'esprit de la Wasla (suite), avec des parties improvisées et mesurées allant du Muwachchah au Mawal (déclamation développée sur un poème) et assorties de compositions (Sammaï) et d'improvisation sur des modes (Taqsims).

Maître du Tarab, cette ivresse musicale qui saisit l'auditoire mélomane, Sabah Fakrih donne, depuis des décennies, d'innombrables concerts à travers le monde et a reçu en 1978 la Médaille d'Or de la Musique Arabe de Damas.


Surprenant de trouver une vidéo de Sabah Fakhri sur un site politique ,mais défendre la civilisation,c'est aussi parfois la montrer dans tout son éclat


Sabah_fakhri_addoka_al_mayas par rakosky

lundi 1 octobre 2012

Au lendemain de la manifestation du 30 Septembre


Au lendemain de la manifestation parisienne du 30 Septembre et à la veille de la probable ratification du nouveau traité européen,chacun se pose la question de savoir que faire maintenant .

La question n'est pas posée seulement à Paris ,mais aussi à Lisbonne,à Madrid et partout où les peuples ont engagé le combat contre l'Union européenne,ses plans et ses traités.
Pour qualifier le TSCG,on parle souvent du traité Sarkozy-Merkel,mais le plus juste serait de parler de ce traité comme celui de la Troïka,parce que c'est bien le même sinistre équipage,celui de l'Union européenne,de la BCE et du FMI qui s'apprète à ravager la France ,comme il l'a fait de la Grèce,de l'Espagne ou du Portugal .
Dès lors ,une première question se pose,peut on revendiquer une Europe sociale alors que ce sont tous les rouages,toutes les institutions de l'Union européenne qui forment une véritable machine de guerre contre tous les peuples d'Europe ?
Quel sens peut avoir cette revendication de 'refondation de l'Europe' si ce n'est constituer le dernier rempart pour protéger l'Union européenne contre la colère des peuples.
La question n'est pas une vaine polémique ,mais une question centrale pour toute la lutte des classes en Europe.
Comment penser que la moindre revendication pourra être satisfaite sans exiger l'abrogation pure et simple des mémorandums,des plans et des traités ,à commencer par le Traité de Maastricht qui au nom de la concurrence libre et non faussée et des critères de convergence a permis la destruction et à la privatisation des services publics en France et dans toute l'Europe .
Comment un gouvernement qui accepte le carcan du remboursement de la Dette pourrait faire autre chose qu'étrangler les peuples ?
Quelle autre issue pour sauver les peuples de la déchéance que l'annulation pure et simple de la Dette .

Une autre question posée est celle de la politique à adopter face à ce gouvernement .
Peut-on prétendre combattre le TSCG et soutenir ou se déclarer solidaire avec le gouvernement qui a pris la décision dramatique de le faire ratifier ?
Peut-on manifester contre le TSCG et comme le Front de gauche voter à l' Assemblée Nationale le Plan Emploi Avenir qui va vouer la jeunesse à la précarité permanente ?
Est-il possible comme les dirigeants officiels de la gauche espagnole réclamer du gouvernement Rajoy qu'il ouvre des négociations et qu'il organise un réferendum,alors que tout un peuple est debout pour le retrait du plan meurtrier imposé par l'Union européenne,alors que tout un peuple attend de ses dirigeants syndicaux qu'ils lancent enfin un appel à la Grève générale,pas pour des négociations ,mais pour la rupture avec les diktats imposées par Bruxelles ?

Le Parti ouvrier indépendant a participé à la manifestation du 30 Septembre aux côtés de milliers de travailleurs ,d'élus et de syndicalistes de toutes tendances.
Il a participé à cette manifestation,non pour une Europe sociale,mais sur ses mots d'ordre
Dans la longue série des mots d’ordres repris les manifestants, on a pu en entendre comme « Hollande, Ayrault, l’austérité on n’en veut pas ! » Également, en s’approchant du cortège du POI : « Union européenne, ça suffit ! », « Députés, ne votez pas le traité de la Troïka ».
Bien entendu ,la presse 'indépendante a choisi d'ignorer la présence et les mots d'ordre du POI pourtant bien présents dans cette manifestation.

La presse et les médias ont choisi d'ignorer la voix de tous ceux qui ont manifesté pour la rupture avec l'Union européenne.
Il y a une chose pourtant qu'il ne sera au pouvoir de personne d'éviter ,c'est le choc frontal qui se prépare avec tous les gouvernements,y compris le gouvernement Ayrault- Hollande .
Il y a une chose qu'ils ne pourront éviter ,c'est que des millions d'hommes et de femmes ,de travailleurs et de jeunes vont s'engager ,sont déjà engagés dans les plus grandes luttes de classes,contre les plans sociaux,contre la misère et les licenciements,pour la défense de leurs droits,pour ne pas voir sombrer la démocratie et la civilisation européenne
Il est une chose certaine ,il n'est au pouvoir d'aucun gouvernement ,d'aucun sommet social d'arracher aux travailleurs la Sécurité sociale ,celle de 1945,celle qu'ils veulent liquider au nom d'une prétendue Réforme du financement

D. Gluckstein à la manifestation de Paris: “personne n’a le droit le droit de dire qu’il s’oppose au TSCG et qu’il soutient le gouvernement”







D. Gluckstein à la manifestation de Paris: “personne n’a le droit le droit de dire qu’il s’oppose au TSCG et qu’il soutient le gouvernement”