dimanche 16 septembre 2012

CE GOUVERNEMENT VA TUER LE PORTUGAL"


CE GOUVERNEMENT VA TUER LE PORTUGAL"
"Stop au terrorisme social""Ceux qui volent le Portugal doivent être jugés","Bientôt l'Etat volera les morts", pouvait-on lire, samedi, sur les nombreuses banderoles et affiches brandies à Lisbonne par les manifestants. "Que la troïka aille au diable" était le principal slogan pour signifier le rejet des mesures de rigueur imposées par les trois bailleurs de fonds du Portugal, l'UE, le FMI et la BCE, en échange du plan de sauvetage de 78 milliards d'euros accordé au pays en mai 2011. "Ce gouvernement va tuer le Portugal, et si nous ne faisons rien ce sera pire", déclarait Ivan Rodriguez, un trentenaire qui reconnaissait manifesterpour la première fois.


Les manifestations qui, outre Lisbonne, avaient également lieu dans une trentaine de villes portugaises, convoquées sur Facebook par des universitaires, artistes, poètes ou musiciens, revendiquaient un caractère apolitique. Elles étaient toutefois soutenues par des partis d'extrême-gauche et le principal syndicat portugais, la CGTP qui a prévu un grand rassemblement le 29 septembre.
A Lisbonne, dans une ambiance bon enfant, de nombreux manifestants frappaient sur des tambours, donnaient des coups de sifflets, actionnaient de petits avertisseurs ou tapaient dans leurs mains pour faire le plus de bruit possible. A Porto, la grande ville du nord du pays, des milliers de personnes ont réclamé samedi la démission du premier ministre.
RENFORCEMENT DE L'AUSTÉRITÉ
Le mécontentement s'est nettement amplifié après les récentes décisions du gouvernement du premier ministre Pedro Passos Coelho de procéder cette année à de nouvelles augmentations d'impôts et de prévoir pour l'année prochaine une hausse de 11 % à 18 % des cotisations salariales, une mesure qui, selon des experts, équivaut à la perte d'un mois de salaire.
Le monde


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