dimanche 15 juillet 2012

PSA,Hollande veut renégocier le plan de la direction,






Le plan de 8.000 suppressions d'emploi de PSA "n'est pas acceptable en l'état, il faut en améliorer considérablement la qualité", a répété dimanche le ministre de l’Économie et des Finances.
 
M Moscovici pourrait-il préciser à quelle condition et en quel 'état ' ce plan serait acceptable ?



Refusant de donner tout détail sur le plan automobile qui sera présenté en conseil des ministres le 25 juillet, M. Moscovici a cependant souligné que "ce ne serait pas un plan Peugeot mais un plan pour toute la filière, PSA, Renault et la sous-traitance". "Nous ne sommes pas démunis", a-t-il assuré.

Si M MOSCOVICI ne peut donner le moindre détail sur le plan automobile que son gouvernement prépare,pourrions nous avoir la garantie que ce plan ne vise pas à étendre à toute la filière les plans annoncés par la direction de PSA
Nous commençons à avoir une certaine expérience des plans ,des conférences ,des tables rondes qui toutes immanquablement aboutissent à la destruction de centaines de milliers d'emplois industriels
.


"M. Hollande a jugé inacceptable le plan de licenciements en l'état ,ajoutant qu'il exigeait de la direction de PSA une renégociation du plan annoncé

Plusieurs remarques viennent à l'esprit et d'abord sur le contenu de la renégociation' exigée' par M HOLLANDE,
En matière de renégociation,nous avons l’expérience récente et douloureuse de la renégociation du TSCG
On nous avait dit aussi que ce traité n'était pas acceptable en l'état,qu'il devait être renégocié,nous savons comment tout cela a fini
Le Traité ,celui de SARKOZY et MERKEL ce Traité jugé inacceptable a été accepté,pas une ligne ,pas une virgule n'en a été modifiée et pourtant il devrait être ratifié ;

. Pour nous, c'est le plan de licenciements tout court qui est inacceptable", a réagi samedi Jean-Pierre Mercier, délégué central CGT à l'usine d'Aulnay estimant "insuffisants" les propos du président.
L’État a "les moyens d'interdire la fermeture" de l'usine en Seine-Saint-Denis, a-t-il insisté.
Mais François Hollande n'a pas entretenu cet espoir: le gouvernement ne peut pas interdire la fermeture du site, mais "nous pouvons faire en sorte qu'Aulnay reste un site industriel", a-t-il dit.

Mais alors ,s'il ne s'agit pas d'interdire la fermeture du site comme le demande à juste titre le représentant de la CGT,de quoi s'agit-il alors?Quel est le contenu des ' négociations ' qui doivent s'ouvrir ,si ce n'est faire avaliser par les organisations la suppression de 8000 emplois et la fermeture du site
« nous pouvons faire en sorte qu'Aulnay reste un site industriel », Voila tout l'engagement de François Hollande,une promesse déjà contenue dans l'annonce de la fermeture du site
Quel travailleur accepterait ce marché de dupes,la fermeture d'une des usines les plus modernes d'Europe,la destruction de milliers d'emplois industriels contre la promesse de vente de terrains et l’hypothétique création de quelques centaines d'emplois

La "concertation" devra aboutir à "ce qu'il n'y ait aucun licenciement sec" et que "chaque salarié" se voit proposer "des solutions", a souhaité le président.

C'est cela le souhait du Président,la reprise exacte des termes de la direction de PSA,avec ses appels aux départs volontaires ,ses promesses de reclassement et la liste complète de toutes les promesses de tous les plans sociaux ,comme celui qui vient d'être signé à AIR FRANCE
prévoyant p lus de 5.000 suppressions de postes et revenant sur des avantages sociaux.

C'est bien à juste titre que les travailleurs d'Aulnay se rassemblent autour d'une revendication centrale ,celle de la non fermeture du site ,de l'annulation de toutes les suppressions de postes
Les travailleurs n'obtiendront pas d'autres garanties que celles obtenues par la lutte des classes qui dressera contre la direction de PSA la volonté et l'unité de tous les travailleurs du groupe avec leurs organisations syndicales  

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