vendredi 22 juin 2012

Le plus puissant syndicat allemand en appelle aux députés contre la ratification du nouveau traité européen


 


Dans une lettre aux députés du parlement allemand, le Bundestag, le 11 juin, Frank Bsirske, président du syndicat Ver.di (syndicat unifié des services, l’une des plus importantes organisations de la confédération des syndicale allemande) a dénoncé le traité pour la stabilité, la coopération et la gouvernance (TSCG). « Nous vous demandons, écrit-il, de ne pas voter pour le TSCG » qui « affaiblit la démocratie », est « nuisible pour l’économie et socialement insupportable ».
Le site de Ver.di explique que, « fin juin, le Bundestag se prononcera sur une nouvelle politique économique. De Rome à Madrid, au prétexte de la politique d’austérité, les responsables des États vont licencier, réduire les salaires, les indemnités de chômage et les retraites. Les droits ouvriers passent tous à la moulinette. Verd.di dit NON au TSCG ».
Lettre Ver.diUn dossier détaille : « le démantèlement du système de santé, la dérégulation du marché du travail et des droits ouvriers, la baisse des salaires » serait relancée. La souveraineté des États serait niée par le pouvoir toujours plus grand des institutions européennes : « Avant même de présenter leurs projets au Parlement, les gouvernements doivent les soumettre à la commission européenne ».
Quant à l’argument de la « soi-disant aide à la Grèce », Ver.di le réfute en rappelant que « l’usage final de cet argent échappe à tout contrôle politique. Ou cet “ argent frais ” est utilisé pour privatiser des entreprises grecques, ou il est réinjecté dans le circuit spéculatif ».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire