vendredi 22 juin 2012

Air France promet des licenciements secs si les syndicats ne signent pas le plan d'économies,


Air France promet des licenciements secs si les syndicats ne signent pas le plan d'économies,voici résumé dans le titre du journal patronal La Tribune l'odieux chantage fait par la direction d'Air France aux travailleurs et aux organisations syndicales.


Ainsi ,les syndicats sont invités dans le cadre du 'dialogue social ' à donner leur accord à 5122 suppressions de postes.
Comme le berger répond à la bergère,la CFDT vient de donner son accord à ce plan.
«La direction dit s'engager à ce qu'il n'y ait pas de départs contraints d'ici fin 2013 si on signe les conventions collectives. Cela ne nous satisfait pas. Nous demandons un engagement formel sur la totalité du plan», soit 2015, a réagi Michel Salomon, délégué CFDT, soulignant qu'il y avait déjà eu un plan de départs volontaires en 2009. «On est dans une période de gain de productivité des gains, c'est très lourd. Si, en échange, on n'a pas de garanties, ça va être difficile d'avoir la signature des syndicats», a-t-il prévenu. Le Parisien
Comment peut-on demander un engagement sur un plan qui prévoit la destruction de plus de 5000 emplois ?
Comment comprendre la position du ministre Sapin rapportée par le Parisien
le ministre du Travail Michel Sapin a affirmé jeudi que l'Etat «encourage» le dialogue social à Air France pour que la compagnie puisse s'adapter et éviter que cette «grande société» ne «capote», un risque, évoqué, selon lui, par la direction. «Il faut maintenir une grande compagnie française mondiale qu'est Air France», a-t-il ajouté sur Europe 1. Selon Michel Sapin, «pour arriver à cette adaptation, il y a un dialogue social au sein de l'entreprise. Je ne sais pas si ce dialogue social aboutira, à lui tout seul, mais ça passe par la discussion entre la direction de l'entreprise et les organisations de salariés».
«Aujourd'hui l'Etat encourage ce dialogue qui devrait permettre, je l'espère, que l'entreprise retrouve l'équilibre financier» sans être «dans des plans de licenciements secs, avec des gens mis à la rue. Ce n'est pas la question qui se pose ici», a-t-il dit. «Il faut s'adapter dans le dialogue», a insisté le ministre.

C'est donc cela le dialogue social selon le ministre,associer les syndicats à l' 'adaptation ' de l' entreprise,c'est cela que les travailleurs devraient accepter ,5000 suppressions d'emploi,des milliers de famille jetées dans la précarité pour que l' 'entreprise retrouve son équilibre financier '
Ce qui est à l'ordre du jour ,ce qui doit être discuté,c'est le rejet du plan de la direction,le combat commun de toutes les organisations,avec le soutien de la population et des élus pour le maintien de tous les emplois,
à suivre ...

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